UN APPELLO DAL CENTRAFRICA!

Condividiamo un appello urgente dal Centrafrica.

Giovedì prossimo faranno ritorno a Genova alcuni tra coloro che erano partiti il 6 Febbraio per la Repubblica Centrafricana. Sebbene le notizie ricevute siano confortanti riguardo la loro permanenza (Giuseppe Colombo ha già telefonato due volte), non altrettanto lo sono per la situazione generale di questo Stato, ancora immerso nell’incertezza e nei disordini portati dai ribelli del Seleka. Un gran numero di profughi (giorni fa erano già circa 10.000!) si è spostato al Sud, entrando nella Repubblica Democratica del Congo. L’esasperazione e la disperazione sono tali che i Vescovi delle varie diocesi in cui il Centrafrica è suddiviso, si sono riuniti per redigere e pubblicare un documento di denuncia per quanto sta accadendo, con l’esplicita richiesta fatta all’opinione pubblica mondiale affinché la situazione possa tornare al più presto alla normalità. Per rispettare il contenuto abbiamo lasciato il testo originale in francese, avendo notato che il risultato non combaciava perfettamente con quanto scritto, ma volendo, chi utilizza Google Chrome, può decidere come leggerlo cliccando sull’opzione per tradurre.

Questa immagine però non ha bisogno di nessuna spiegazione … è evidente!

République centrafricaine : sauver le peuple de l’asphyxie 

Les évêques lancent un appel vibrant pour la paix

ROME, 19 février 2013 (Zenit.org) – Brisons les liens de la mort et sauvons le Peuple Centrafricain de l’asphyxie. Libérez rapidement et sans délai ce peuple qui ne veut que la paix pour vaquer à ses occupations. Le peuple meurtri qui crie en silence et dont la voix est étouffée n’en peut plus. Il exprime son exaspération face à toutes les exactions qu’on lui impose.

C’est le vibrant appel que lancent les évêques de Centrafrique à l’attention du gouvernement, de la communauté internationale, du peuple de la République centrafricaine et des personnes de bonne volonté, suite à l’instabilité politique du pays : Le peuple centrafricain a le droit de vivre en paix dans son pays.

Ils demandent notamment que les routes soient ouvertes afin de faciliter la libre circulation du peuple et de pallier le manque de denrées alimentaires et de médicaments ; que les réseaux téléphoniques soient rétablis dans les zones occupées ; que le Gouvernement assume sa responsabilité et garantisse la sécurité de tout citoyen centrafricain et que les responsables des différentes factions rebelles qui sont dans les zones occupées mettent immédiatement fin aux vols et viols, aux actes de vandalisme, aux tueries et aux exactions sur le peuple centrafricain, les religieux et surtout sur les bâtiments et les édifices publics et religieux.

Message des évêques

Brisons les liens de la mort et sauvons le Peuple Centrafricain de l’asphyxie.

Depuis la dernière crise militaro-politique que vient de connaître notre pays, Nous Evêques de Centrafrique, sommes restés solidaires et près du peuple pour partager les peines et les difficultés endurées par cette population meurtrie dans sa chair. Cependant nous constatons que les accords de Libreville du 11 janvier 2013, tardent à se réaliser pleinement. C’est la raison pour laquelle nous nous engageons à lancer un vibrant appel au Gouvernement d’Union Nationale, à la CEEAC, à la Communauté Internationale, et aux personnes de bonne volonté en vue d’œuvrer instamment pour mettre fin à la souffrance du peuple Centrafricain.

 I. Réalités présentes :

Depuis ces derniers évènements, une grande partie des régions de Centrafrique est occupée par la rébellion armée. Les populations vivent dans la peur. Elles sont dispersées dans la brousse ; elles ne peuvent plus vaquer librement à ses occupations ; les activités champêtres sont abandonnées.

Dans les villes occupées, des malades se retrouvent sans soins ; les hôpitaux sont fermés ou complètement détruits, des bâtiments scolaires ont été saccagés, pillés et par endroit complètement détruits. Inévitablement, la scolarité de milliers et de milliers d’enfants est compromise. Le droit inviolable à l’intégrité physique de la personne humaine, notamment en ce qui concerne les jeunes filles et les femmes, n’est plus respecté. Nombre de jeunes filles et de femmes ne cessent de faire l’objet de viol.

D’autres actes notoirement déplorables sont les infrastructures de l’état et les édifices religieux qui sont saccagés, pillés, profanés et les voitures emportées. Les quelques unités de production existantes ont été vandalisées, les biens et les propriétés des citoyens ne sont plus sécurisés ; des villages incendiés.

II. Plan d’action

Doit-on continuer à soumettre le peuple à de telles conditions de vie si inhumaines et humiliantes qui, pourtant, ont préalablement fait l’objet de plusieurs discussions et dialogues ?

Nous en appelons à votre sens de patriotisme : libérez rapidement et sans délai ce peuple qui ne veut que la paix pour vaquer à ses occupations. Le peuple meurtri qui crie en silence et dont la voix est étouffée n’en peut plus. Il exprime son exaspération face à toutes les exactions qu’on lui impose depuis le mois de décembre de l’année dernière.

A cet effet, nous recommandons :

Au Médiateur de la CEEAC, à la Communauté Internationale, aux ambassadeurs accrédités en Centrafrique, au BINUCA, à la CEEAC d’aider rapidement pour que :

– Les routes soient ouvertes afin de faciliter la libre circulation du peuple centrafricain. Car les gens meurent de faim, ils sont asphyxiés, ils n’ont plus de ravitaillement ni en carburant, ni en denrées alimentaires, ni en médicaments essentiels.

– Les réseaux téléphoniques soient rétablis dans les zones occupées, car on ne peut pas priver tout un peuple de son droit de communiquer.

– Le Gouvernement assume sa responsabilité et garantisse la sécurité des religieux, religieuses et de tout citoyen centrafricain.

– Les responsables des différentes factions rebelles qui sont dans les zones occupées mettent immédiatement fin aux vols et viols, aux actes de vandalisme, aux tueries et aux exactions sur le peuple centrafricain, les religieux et surtout sur les bâtiments et les édifices publics et religieux.

III. Conclusion

Nous vous mettons devant votre conscience et votre responsabilité : les populations sont déplacées, elles vivent dans la terreur et l’angoisse. Des innocents centrafricains sont tués, égorgés comme des animaux. TROP C’EST TROP. NOUS SOMMES FATIGUES. LE PEUPLE EST LAS DE TOUTES CES SOUFFRANCES INUTILES, DESTRUCTRICES.

Cette situation doit changer. Le peuple centrafricain a le droit de vivre en paix dans son pays et vaquer sans inquiétude à ses occupations. Nous exigeons le respect de la parole donnée et de la Constitution.

Que ce début de carême soit pour chacun un temps de conversion des cœurs afin de faire sortir ce peuple pris en otage et qui attend de nous une libération totale ; la paix qui vient de Dieu, la paix des cœurs et non celle des armes.

Fait à Bangui, 14 Février 2013

Mgr Edouard MATHOS, président de la CECA, évêque de Bambari

Mgr Albert VANBUEL, vice-président de la CECA, évêque de Kaga Bandoro

Mgr Dieudonné NZAPALAINGA, archevêque de Bangui

Mgr Nestor Désiré NONGO AZAGBIA, évêque de Bossangoa

Mgr GUERRINO PERIN, évêque de Mbaïki

Mgr Peter MARZINKOWSKY, évêque d’Alindao

Mgr Dennis KOFI AGBENYADZI, évêque de Berberati

Mgr Armando GIANNI, évêque de Bouar

Mgr Juan Jose AGUIRRE, évêque de Bangassou

Mgr Cyr Nestor YAPAUPA, évêque coadjuteur d’Alindao

Pubblicato da itakweflavio

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